CG1 GSPR

Garde temps fabriqué pour les membres du GSPR. Son boitier ergonomique de forme tonneau inspiré des 70’s de gamme classique est étanche à 200M. Les aiguilles et cadran sont traités avec une matière luminescente Super Luminova afin de garantir une lisibilité optimale en milieu aquatique ou de nuit.
Crée en 2006, cette montre a été réalisée en série limitée et n’est plus disponible à la vente.
GSPR : GROUPE DE SECURITE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) est une unité de la police nationale française et de la Gendarmerie nationale, rattaché administrativement au Service de la protection (SDLP). Les policiers sont issus du SDLP et les gendarmes de la Force Sécurité Protection du GIGN. Elle a deux missions distinctes mais complémentaires : assurer la protection personnelle et immédiate du président de la République française, de sa famille (dont la Première dame de France), de certaines personnalités (anciens présidents, candidats à la présidence, certains conseillers présidentiels) ainsi que de leurs résidences officielles (mission souvent conjointe avec la Garde républicaine), comme le Palais de l’Élysée ;
Mettre en œuvre l’ensemble des mesures nécessaires à l’organisation matérielle et à la sécurité des déplacements des personnes citées ci-dessus (mission conjointe avec l’Escadron de transport 60 lorsque le transport a lieu en avion ou en hélicoptère). Lors des voyages à bord de Cotam Unité, le personnel de sécurité entourant le Président se compose à la fois d’agents du GSPR et de fusilliers-commandos de l’armée de l’air.
Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) a été créé, par le décret no 83-14 du 5 janvier 1983 et mis en place par le colonel de gendarmerie Christian Prouteau qui avait mis en évidence des failles dans le service de sécurité du Président de la République François Mitterrand ainsi que pour protéger sa fille cachée (Mazarine Pingeot).
Historiquement, avant cette date seul avait été créé en 1943 le GSP (Groupe spécial de Protection) affecté à la sécurité de Pierre Laval, la protection du président étant confiée avant et après au Service de protection des hautes personnalités.
L’unité, composée majoritairement de gendarmes de l’ancien GSIGN à sa création, devient totalement mixte à partir de 1995, le groupe comptant alors 26 membres de la gendarmerie nationale et 26 membres de la Police nationale2.
La première femme intègre le GSPR en 1998.
Après la tentative d’attentat de Maxime Brunerie le 14 juillet 2002 sur la personne du président Jacques Chirac, les effectifs augmentent et passent à 60 fonctionnaires et militaires (30 gendarmes et 30 policiers, dont 4 femmes).
La direction du GSPR est alors également conduite sous l’égide de la parité, par une alternance tous les deux ans entre un lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale et un commissaire de la police nationale.
À compter du 16 mai 2007, date de l’investiture du président Nicolas Sarkozy, il est mis fin, de fait, à la mixité police-gendarmerie au sein de l’unité. Les 30 gendarmes qui composaient le détachement gendarmerie du GSPR quittent l’Élysée et sont remplacés par des policiers, sélectionnés au sein du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) ou du RAID3.
En septembre 2007, une partie des membres de l’ancien détachement gendarmerie du GSPR intègre le nouveau GIGN en cours de création.
Paru au Journal officiel du 18 décembre 2008, un décret du 17 décembre 20084 est venu abroger le décret du 5 janvier 1983 portant création de l’unité tandis qu’un arrêté du ministre de l’Intérieur du même jour « relatif aux missions et à l’organisation du service de protection des hautes personnalités »5 a procédé à l’intégration du GSPR parmi les composantes de ce service.
À la suite de l’élection de François Hollande, les gendarmes font leur retour au sein de l’unité et, pour la première fois depuis sa création, une femme, la commissaire de police Sophie Hatt, prend le commandement du groupe6.
Lors du sommet de Rio en 2012, les membres du GSPR chargés de la protection du chef de l’État français ont oublié leur mallette d’armes de poing au palais de l’Élysée lors du voyage. D’autres incidents ont été répertoriés, comme le relate l’article du journal Le Monde daté du 26 mai 2015.
Fiche technique
BRACELETS
Livrée avec 3 bracelets interchangeables : 1 bracelet en acier, un cuir bund, 1 tactique en toile noir.
MÉCANISME
Calibre : ETA 251.272 – Fabriqué en Suisse
Remontage: Quartz
BOITIER
Matériau : Acier 316L – PVD Noir
Cadran : Noir mat avec index Super Luminova
Verre : Minéral renforcé traité anti-reflets 2.5mm
Fond : Massif acier 316L
Couronne : Vissée diamètre 6mm
Dimension : 42mm
Epaisseur : 13,5mm