AG6 3 LEGION ETRANGERE

Le design épuré et la robustesse de son boîtier en acier brossé incarnent intemporalité et efficacité. Son verre saphir inrayable et son mécanisme automatique de qualité garantissent la longévité de ses fonctionnalités.
Cette montre Légion étrangère se distingue des montres militaires courantes par son caractère unique hors du temps et des modes, ainsi que par ses marquages spécifiques Légion étrangère aux couleurs officielles vert et rouge.
Crée en 2013, cette montre a été réalisée en série limitée de 150 pièces et n’est plus disponible à la vente.
LEGION ETRANGERE
La Légion étrangère est un corps de l’armée de terre française disposant d’un commandement particulier. La légion est également indépendante du point de vue de son recrutement.
Formée en 1831 pour permettre l’incorporation de soldats étrangers dans l’armée française, une partie de ses unités a fait partie, jusqu’en 1962, fin de la période coloniale, du 19e corps d’armée, noyau de l’Armée d’Afrique.
L’engagement à la Légion est réservé aux hommes dont l’âge est compris entre 17 ans et 40 ans (dérogation possible) et a compté depuis sa création et jusqu’en 1963 plus de 600 000 soldats dont une majorité d’Allemands, suivi de 3 fois et demie moins d’Italiens, puis de Belges, mais aussi de Français, d’Espagnols et de Suisses. De nombreuses autres nationalités sont représentées, comme les pays d’Europe de l’Est et les Balkans, majoritaires dans les années 2000. Ce corps d’armée reste, pour la majorité, un moyen d’immigration privilégié afin de changer de vie, d’oublier son passé, de se faire oublier, ou tout simplement de trouver une vie meilleure. Pour quelques autres, le prestige de la Légion et l’amour du pays demeurent la cause de leur volontariat. Les motifs de l’engagement ainsi que le recrutement restent encore aujourd’hui un sujet plus ou moins tabou, même si le sujet est souvent abordé au sein de la Légion lors du processus de recrutement.
Les légionnaires, aussi appelés les Képis blancs, ont acquis leur notoriété lors des combats menés sur les champs de bataille du monde entier, notamment dans le cadre des conquêtes coloniales, des deux guerres mondiales, et les guerres d’Indochine et d’Algérie. Aujourd’hui, les légionnaires sont présents lors des conflits modernes pour des missions d’aide humanitaire, de protection des populations, de maintien de la paix ou parfois de soutien à des gouvernements étrangers, alliés à la France par des accords, dans les crises de leur pays.
Les traditions à la Légion étrangère constituent un ciment pour ce corps qui se traduit à travers les détails vestimentaires, les emblèmes et symboles spécifiques, les chants et musiques, et enfin par ses fêtes particulières. L’image qu’elle véhicule sur le public et les artistes est à l’origine de nombreuses œuvres dans tous les domaines : musique, cinéma, peinture, sculpture et littérature. Le code d’honneur du légionnaire dicte la conduite de ces hommes au quotidien, en temps de guerre comme en temps de paix.
Principalement constituée de régiments d’infanterie à ses débuts, la Légion étrangère comporte maintenant également des unités d’arme blindée et cavalerie, de parachutistes, de génie, où sont intégrés des spécialistes du combat en montagne, de jungle, en milieu désertique de reconnaissance ou encore de renseignement.
Le récit de CAMERONE – 30 Avril 1863
« L’armée française assiégeait Puebla. La Légion avait pour mission d’assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu’un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi, une compagnie. La 3e compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n’avait pas d’officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.
Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s’arrête à Palo Verde pour faire le café. À ce moment, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l’ennemi des premières pertes sévères.
Arrivé à la hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de trois mètres de haut, il décide de s’y retrancher, pour fixer l’ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi.
Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorite du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2 000 Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.
À midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. À 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d’une balle au front. À ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.
Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d’entre eux sont frappés. À 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. À ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l’espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet ; celui-ci la repousse avec mépris.
L’assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. À un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve. Il leur crie : « Rendez-vous ! »
« Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ». Leurs baïonnettes restent menaçantes.
« On ne refuse rien à des hommes comme vous ! », répond l’officier.
Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.
L’empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l’emplacement du combat. Il porte l’inscription :
« Ils furent ici moins de soixante opposés à toute une armée, sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats Français le 30 avril 1863. A leur mémoire, la patrie éleva ce monument »
Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes. »
Fiche technique
BRACELETS
Son bracelet est taillé dans le même cuir que les tabliers de Pionniers de la Légion étrangère.
Livré aussi avec un bracelet tactique en toile.
MÉCANISME
Calibre : ETA 2824 – Fabriqué en Suisse
Fréquence : 28800/h
Rubis : 25r
Réserve de marche : 42h
Remontage : Automatique, H+M+S
BOITIER
Matériau : Boîte acier 316L
Cadran : Noir mat avec index Super Luminova
Verre : Saphir inrayable traité anti-reflets 4mm
Fond : Massif acier 316L
Couronne : Vissée diamètre 9mm
Dimension : 44mm
Epaisseur : 15,5mm